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miércoles, 10 de abril de 2013

Le français québécois


Tiré de Bonjour de France
Le français québécois est un français national au même titre que le français de Belgique ou le français de Suisse. Ce n'est ni un dialecte ni un patois. Il est différent de la langue parlée en France pour des raisons historiques faciles à expliquer.

Il existe de nombreuses différences entre les mots qu'on utilise en France et ceux qu'on emploie au Québec, surtout aux niveaux familier et populaire. Exemples:

Les trois repas s'appellent le déjeuner, le dîner et le souper.
«Pantoute!» (signifie «pas du tout!»)
Je suis «tanné», c'est «plat» - le t final se prononce - (j'en ai marre, c'est ennuyeux)
Un «bazou»: une vieille auto
Des «bebelles»: des jouets ou des babioles
Un «bec»: un bécot, un baiser
Une «bibitte» : un insecte ou un animal inconnu
Un «maringouin»: un moustique
Ma «blonde»: mon amoureuse
Des «bobettes»: un slip, un caleçon, un sous-vêtement
Mon «chum»: mon ami, mon copain ou mon amoureux
Une «débarbouillette»: une petite serviette, un gant de toilette
Un «dépanneur»: un petit magasin général
Une «liqueur»: une boisson gazeuse
Des «mitaines»: des moufles
Des «patates pilées»: des pommes de terre en purée
Une «piastre» (prononcer «piasse»): un dollar
«Quétaine»: moche, passé de mode, kitsch
Un «siffleux»: une marmotte
Une «tabagie»: petit magasin où l'on vend cigarettes et journaux
Une «tuque»: un bonnet d'hiver en laine
«Barrer» la porte: fermer à clé
«Capoter»: paniquer, devenir fou
«Chauffer»: conduire un véhicule
«Écrapoutir»: écraser, broyer
«Faire la baboune»: bouder
«Faire dur» avoir mauvaise mine, mauvaise apparence
«Magasiner»: faire du shopping, du lèche-vitrine
«Pogner»: agripper, empoigner, attraper (un rhume) ou avoir du succès en amour (intransitif)
«Se faire passer un sapin»: se faire rouler
«Sacrer son camp»: partir, s'en aller subitement
«Tirer la pipe à quelqu'un»: se moquer, agacer, taquiner
«I mouille»: il pleut

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